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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 11:38
Robert Redford - portrait
Robert Redford - portrait

Robert Redford est né le 18 août 1936 à Santa Monica dans une famille modeste, son père, après avoir été laitier, avait décroché un poste de comptable. Passionné de peinture, il entre à l’Université du Colorado et, à l’âge de 19 ans, embarque pour un voyage en France et en Italie avec ses pinceaux, rêvant déjà de voir  ses toiles accrochées au Musée d’Orsay. Mais nenni, ce n’est pas sa voie et il bifurque bientôt en entrant à l’«American Academy dramatics arts» où il débute une carrière professionnelle au théâtre dans les années  50. Puis, il est choisi pour jouer dans des séries télévisées où il est vite remarqué, si bien qu’il passe sans difficulté de la petite lucarne au grand écran grâce, en partie, à son physique avantageux et sa gueule de beau gosse. On connait ses films emblématiques « Butch Cassidy et le Kid », « Les Hommes du Président », « L’Arnaque » qui lui méritera l’Oscar du Meilleur acteur en 1979, « Gatsby le magnifique », « Out of Africa » et « L’homme qui murmure à l’oreille des chevaux ». Avec de tels rôles, il devient une icône du cinéma hollywoodien, un acteur qui aura pratiquement incarné à lui seul toutes les Amériques : la corrompue, la sportive, la romantique, la puritaine, l’écologiste, Amérique fatalement rebelle et assurément séduisante. C’est en 1985 qu’il partage avec Meryl Streep la vedette du film aux 7 Oscars de Sydney Pollack « Out of Africa », ce dernier l’ayant dirigé à sept reprises et, entre autres, dans « Jeremiah Johnson », « Les 3 jours du Condor », « Nos plus belles années ».

 

 

Sa carrière cinématographique commence réellement avec  « La poursuite impitoyable » d’Arthur Penn en 1966 qui le révèle définitivement au public. Dès lors, il ne quittera plus la pellicule et abordera, avec un certain succès, une carrière de réalisateur amoureux des grands espaces, doté d'une vocation d'écologiste affirmée  avec « Des gens comme les autres » en 1980. Il décrochera, par ailleurs, un Golden Globe en tant que réalisateur pour « Quiz Show » en 1995.

 

 

Fondateur du Festival de Sundance, il se plaît aujourd’hui à donner leur chance à de jeunes cinéastes. Personnellement il aspire à un 7e Art de plus en plus indépendant et innovateur. D'autre part, et depuis un bon moment, il a passé la main à Brad Pitt, côté belle gueule, mais n’a pas réussi  le virage de Eastwood en tant que réalisateur. Son dernier film « All is Lost » en 2013  le voit interpréter, seul face à la caméra, un marin perdu en mer et luttant contre les éléments déchaînés. Ce qui prouve que les risques ne lui ont jamais fait peur…

 

Pour consulter la liste des articles de la rubrique ACTEURS DU 7e ART, cliquer  ICI

 

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Robert Redford - portrait
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commentaires

V
Grâce à vous, j'ai pu apprendre beaucoup de choses intéressantes. J'espère en apprendre encore. Je vous félicite pour ces merveilleux partages. Continuez ainsi !
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E
Moi c'est Jeremiah Johnson qui m'a ensorcelée, c'était l'époque de la révolte à Wounded Knee, Enterre mon coeur à Wounded Knee etc... et le début du "retour à la nature". Ca reste un film agréable malgré tout...
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  • : LA PLUME ET L'IMAGE
  • : Ce blog n'a d'autre souhait que de partager avec vous les meilleurs moments du 7e Art et quelques-uns des bons moments de la vie.
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  • Armelle BARGUILLET HAUTELOIRE
  • Auteur de treize ouvrages, passionnée par les arts en général, aime écrire et voyager.
  • Auteur de treize ouvrages, passionnée par les arts en général, aime écrire et voyager.

Texte Libre

Un blog qui privilégie l'image sans renoncer à la plume car :

 

LES IMAGES, nous les aimons pour elles-mêmes. Alors que les mots racontent, les images montrent, désignent, parfois exhibent, plus sérieusement révèlent. Il arrive qu'elles ne se fixent que sur la rétine ou ne se déploient que dans l'imaginaire. Mais qu'elles viennent d'ici ou d'ailleurs, elles ont l'art de  nous surprendre et de nous dérouter.
La raison en est qu'elles sont tour à tour réelles, virtuelles, en miroir, floues, brouillées, dessinées, gravées, peintes, projetées, fidèles, mensongères, magiciennes.
Comme les mots, elles savent s'effacer, s'estomper, disparaître, ré-apparaître, répliques probables de ce qui est, visions idéales auxquelles nous aspirons.
Erotiques, fantastiques, oniriques, elles n'oublient ni de nous déconcerter, ni de nous subjuguer. Ne sont-elles pas autant de mondes à concevoir, autant de rêves à initier ?

 

"Je crois au pouvoir du rire et des larmes comme contrepoison de la haine et de la terreur. Les bons films constituent un langage international, ils répondent au besoin qu'ont les hommes d'humour, de pitié, de compréhension."


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