Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 10:45

01.jpg   

                                         
Elle fut en même temps que la blonde Marilyn, la rousse Rita Hayworth, la sublime Ava Gardner, la légende (brune) d'Hollywood, à l'époque de son âge d'or et de ses femmes fatales, croqueuses d'hommes et de diamants, déesses à la séduction ravageuse pour lesquelles les superlatifs apparaissent désuets. Belle au delà de toute expression avec une peau diaphane, des yeux violets et une épaisse chevelure sombre, Elisabeth Taylor était une conquérante. Elle entendait que rien ne lui résistât, pas même la maladie qui, à plusieurs reprises, la conduira dans l'antichambre de la mort. Elisabeth est née à Londres de parents américains le 27 février 1932. Son père dirigeait alors une galerie d'art et sa mère était actrice. Ses parents regagneront les Etats-Unis au début des hostilités entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne en avril 1939. La famille s'installe à Los Angeles, dont Mme Taylor est originaire et où le père s'empresse d'ouvrir une nouvelle galerie, bientôt fréquentée par de nombreuses célébrités hollywoodiennes, qui ne tarderont pas à remarquer l'exceptionnelle beauté de la petite fille. C'est ainsi que celle que l'on surnommera Liz entre tout enfant dans la  prestigieuse Mecque du 7e Art et sera choisie pour être l'héroïne de La fidèle Lassie, puis de  Les quatre fille du docteur March. Dès lors, elle sera la petite fiancée de l'Amérique et  ne cessera plus de tourner et de défrayer la chronique, car son aura dépassera de beaucoup les étroites limites de l'écran. Liz Taylor savait aussi bien jouer dans la fiction que dans la vie, au point que sa vie fut une incroyable fiction, où les maris et les amants se succédèrent mais également les maladies, les scandales et les cures de désintoxication, tant il est vrai que l'actrice ne savait pas faire les choses à moitié. Elle fut en toutes occasions une passionaria. C'est sans doute pourquoi son rôle dans La mégère apprivoisée, où elle donnait la réplique à Richard Burton, qu'elle épousa deux fois, est l'un des plus emblématiques. Actrice dans une quarantaine de films, elle aimait interpréter des personnages extrêmes qui lui permettaient de libérer les pulsions de son tempérament porté naturellement vers le drame et la démesure. C'est ainsi que le dernier d'entre eux  lui méritera un second Oscar. Son rôle dans Cléopâtre, où, à nouveau, elle se trouve face à Richard Burton, marque l'apothéose hollywoodienne de sa carrière et un cachet fabuleux, sans doute l'un des plus lourds de l'histoire du cinéma, mais ne rend pas vraiment compte de ses qualités d'actrice. On la préfère dans des interprétations plus subtiles où elle donnait tout d'elle-même avec une indéniable générosité. Ainsi excellera-t-elle dans La chatte sur un toit brûlant, Géant, Cérémonie secrète, Soudain l'été dernierQui a peur de Virginia Woolf  et quelques autres.

 


 40479-elizabeth_taylor.jpg


La fin de sa vie sera triste, car la beauté n'a pas le droit de vieillir et qu'elle en était l'une des représentations les plus accomplies. D'où l'insécurité dont elle souffrira toujours et la raison qui la fit se marier huit fois avec seulement sept maris, puisqu'elle épousa l'un d'eux à deux reprises, de même que les excès qui ne cessèrent de jalonner son périple terrestre qui s'acheva en 2011. Elle avait écrit dans son livre-confession "Elisabeth dit tout", publié en 1988 : " L'une des rares fois où j'ai été vraiment heureuse est lorsque j'étais enfant, avant que je commence à tourner". Tout est dit du faux bonheur des stars.

 

Pour consulter la liste des articles de la rubrique ACTEURS DU 7e ART, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

LISTE DES ARTICLES - ACTEURS DU 7e ART

 

RETOUR A LA PAGE D'ACCUEIL

 

taylor_perles.jpg

elizabeth-taylor-et-richard-burton.jpg

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

T
Curieusement, je n'ai jamais accroché à cette actrice.
Répondre
E
Belle, courageuse, et malheureuse parce qu'on dirait que le bonheur se déguisait pour lui échapper...
Répondre
N
Le Grand National : voilà le premier film d'Elisabeth Taylor que j'ai vu. Elle a des yeux magnifiques, est loin d'être bête et n'a pas toujours ri malgré tous ses atouts. Je l'aime beaucoup
Répondre
E
Très très belle femme! La chatte sur le toit brûlant, Soudain l'été dernier... très bonne actrice dont on n'a souvent retenu que la beauté... Dommage...
Répondre
M
J'adore cette actrice avec ces magnifiques yeux violets. La chatte sur un toit brûlant reste gravée dans ma mémoire. Quelle actrice!! Tous cette génération d'acteurs me passionee.
Répondre
T
Elle est allée rejoindre Richard Burton !Pour moi, Elisabeth Taylor ne sera pas Cléopâtre, mais Leslie Benedict, femme de de Roch Hudson, dans Géant !
Répondre
D
Dieu qu'elle était belle !
Répondre
D
Bonjour Armelle, avec la disparition de Liz Taylor, c'est le Hollywood d'antan qui a fini de disparaître, le Hollywood des stars et du rêve. J'ai un coup de nostalgie tout à coup. Bonne après-midi.
Répondre

Présentation

  • : LA PLUME ET L'IMAGE
  • : Ce blog n'a d'autre souhait que de partager avec vous les meilleurs moments du 7e Art et quelques-uns des bons moments de la vie.
  • Contact

Profil

  • Armelle BARGUILLET HAUTELOIRE
  • Auteur de treize ouvrages, passionnée par les arts en général, aime écrire et voyager.
  • Auteur de treize ouvrages, passionnée par les arts en général, aime écrire et voyager.

Texte Libre

Un blog qui privilégie l'image sans renoncer à la plume car :

 

LES IMAGES, nous les aimons pour elles-mêmes. Alors que les mots racontent, les images montrent, désignent, parfois exhibent, plus sérieusement révèlent. Il arrive qu'elles ne se fixent que sur la rétine ou ne se déploient que dans l'imaginaire. Mais qu'elles viennent d'ici ou d'ailleurs, elles ont l'art de  nous surprendre et de nous dérouter.
La raison en est qu'elles sont tour à tour réelles, virtuelles, en miroir, floues, brouillées, dessinées, gravées, peintes, projetées, fidèles, mensongères, magiciennes.
Comme les mots, elles savent s'effacer, s'estomper, disparaître, ré-apparaître, répliques probables de ce qui est, visions idéales auxquelles nous aspirons.
Erotiques, fantastiques, oniriques, elles n'oublient ni de nous déconcerter, ni de nous subjuguer. Ne sont-elles pas autant de mondes à concevoir, autant de rêves à initier ?

 

"Je crois au pouvoir du rire et des larmes comme contrepoison de la haine et de la terreur. Les bons films constituent un langage international, ils répondent au besoin qu'ont les hommes d'humour, de pitié, de compréhension."


Charlie Chaplin

 

"Innover, c'est aller de l'avant sans abandonner le passé."

 

Stanley Kubrick

 

 

ET SI VOUS PREFEREZ L'EVASION PAR LES MOTS, LA LITTERATURE ET LES VOYAGES, RENDEZ-VOUS SUR MON AUTRE BLOG :  INTERLIGNE

 

poesie-est-lendroit-silence-michel-camus-L-1 

 

Les derniers films vus et critiqués : 
 
  yves-saint-laurent-le-film-de-jalil-lespert (1) PHILOMENA UK POSTER STEVE COOGAN JUDI DENCH (1) un-max-boublil-pret-a-tout-dans-la-comedie-romantique-de-ni

Mes coups de coeur    

 

4-e-toiles


affiche-I-Wish-225x300

   

 

The-Artist-MIchel-Hazanavicius

 

Million Dollar Baby French front 

 

5-etoiles

 

critique-la-grande-illusion-renoir4

 

claudiaotguepard 

 

affiche-pouses-et-concubines 

 

 

MES FESTIVALS

 


12e-festival-film-asiatique-deauville-L-1

 

 13e-FFA-20111

 

deauville-copie-1 


15-festival-du-film-asiatique-de-deauville

 

 

Recherche