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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 09:36
JOYEUSES FUNERAILLES de FRANK OZ

                                                   

Le jour des funérailles du patriarche, la famille et les amis arrivent chacun avec son lot de problèmes. Le fils aîné Daniel va s'affronter à son frère rival, Robert, qui vit de sa plume aux Etats-Unis, Martha, sa cousine, chercher à faire accepter son nouveau fiancé à son père, ce qui sera chose rendue encore plus difficile que ce dernier a avalé, par inadvertance, une pilule hallucinogène. Mais les complications s'aggravent encore, quand débarque un curieux personnage, que nul ne connait, mais qui assure, quant à lui, avoir très intimement connu le défunt et être tout disposé à révéler des choses auxquelles personne ne s'attend. Tant et si bien que Daniel et sa famille, sentant poindre le danger, vont tout tenter pour enterrer ensemble les confidences ... et le patriarche.

 

                   

Anglais de naissance, Frank Oz est californien d'adoption depuis l'âge de cinq ans. En 1982, il co-réalise avec Jim Henson  Dark Cristal  qui sera un succès et lui ouvrira les portes des studios et de la réalisation en solo. Mais après deux échecs successifs The Score  en 2001  et Et l'homme créa la femme en 2002, il tourne le dos aux grosses productions et aux stars pour se contenter de films à plus petit budget comme celui-ci où il s'essaie, par la même occasion, à un nouveau registre : l'humour, sans parvenir totalement à nous convaincre. Je m'attendais à un film dans la veine de Quatre mariages et un enterrement, d'autant que la critique n'avait pas été mauvaise, mais l'humour de Frank Oz me reste sur l'estomac et j'avoue que ce long métrage sans finesse m'a beaucoup déçue. Non que les acteurs ne fassent pas tout leur possible pour nous faire rire, mais c'est si souvent décalé ou si prévisible que cela tombe le plus souvent à plat et que l'on finit par s'agacer de si peu de légèreté, de subtilité, de sagacité. Rien de nouveau sur l'écran. Le film reprend à son compte, sans innover, les vieilles recettes du comique, du burlesque, du rocambolesque qui ont servi et resservi mille fois, si bien que le cinéaste ne nous propose, en définitive, qu'une suite de mets réchauffés. Aussi se prend-t-on à rêver à des oeuvres comme Arsenic et vieilles dentelles et aux meilleurs crus de l'humour anglais que, Oz, installé depuis trop longtemps en Amérique, ne sait point distiller. Hélas !

 

Pour consulter la liste complète des articles de la rubrique CINEMA AMERICAIN, cliquer sur le lien ci-dessous :



LISTE DES FILMS DU CINEMA AMERICAIN ET CANADIEN

 

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commentaires

D
Assez d'accordOn peut dire que le film n'est pas d'une grande finesse surtout la scène scatologique et le nain dans le cercueil. Mais je dois dire que j'ai souri de temps en temps et certains spectateurs dans la salle n'ont pas arrêté de rire (chacun ses goûts).
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  • Armelle BARGUILLET HAUTELOIRE
  • Auteur de treize ouvrages, passionnée par les arts en général, aime écrire et voyager.
  • Auteur de treize ouvrages, passionnée par les arts en général, aime écrire et voyager.

Texte Libre

Un blog qui privilégie l'image sans renoncer à la plume car :

 

LES IMAGES, nous les aimons pour elles-mêmes. Alors que les mots racontent, les images montrent, désignent, parfois exhibent, plus sérieusement révèlent. Il arrive qu'elles ne se fixent que sur la rétine ou ne se déploient que dans l'imaginaire. Mais qu'elles viennent d'ici ou d'ailleurs, elles ont l'art de  nous surprendre et de nous dérouter.
La raison en est qu'elles sont tour à tour réelles, virtuelles, en miroir, floues, brouillées, dessinées, gravées, peintes, projetées, fidèles, mensongères, magiciennes.
Comme les mots, elles savent s'effacer, s'estomper, disparaître, ré-apparaître, répliques probables de ce qui est, visions idéales auxquelles nous aspirons.
Erotiques, fantastiques, oniriques, elles n'oublient ni de nous déconcerter, ni de nous subjuguer. Ne sont-elles pas autant de mondes à concevoir, autant de rêves à initier ?

 

"Je crois au pouvoir du rire et des larmes comme contrepoison de la haine et de la terreur. Les bons films constituent un langage international, ils répondent au besoin qu'ont les hommes d'humour, de pitié, de compréhension."


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